Les Celliers d’Orfée : cultiver l’avenir, préserver la terre

Chez Orfée, chaque cuvée est le fruit d’un dialogue entre les hommes, la vigne… et le temps. Mais derrière ce que l’on déguste, il y a aussi ce que l’on cultive : des convictions profondes, une attention au vivant, et une envie sincère d’agir pour demain.

Depuis plusieurs années, la cave s’engage dans une démarche environnementale exigeante. Non pas pour suivre une tendance mais parce que cela fait sens. Parce que préserver notre territoire, c’est aussi honorer ceux qui le travaillent. Et transmettre un patrimoine durable aux générations qui viendront.

HVE : un label, mais surtout une ligne de conduite pour notre cave

Le bio, pas à pas, mais avec conviction

Aujourd’hui, 4 % des surfaces de la cave sont converties en agriculture biologique. Certains diront que c’est peu. Nous dirons que c’est un début. Un choix assumé, fait avec lucidité, respect des rythmes, et accompagnement de celles et ceux qui travaillent la terre.

Car passer au bio, ce n’est pas appuyer sur un interrupteur. C’est transformer sa manière de voir, de faire, de s’adapter. C’est accepter de composer avec la nature plutôt que de la contraindre. Et chez Orfée, cette transformation se fait dans un cadre sécurisé, collectif et solidaire.

Le chemin vers le bio se fait dans l’écoute et l’entraide. Chaque vigneron est accompagné dans sa réflexion, ses essais, ses doutes parfois. Mais tous avancent avec la même idée : produire mieux, sans nuire. Cette lente montée en puissance est à l’image de la vigne : patiente, enracinée, prometteuse.

Une agriculture en transition : le projet Groupe 30 000

Accompagner la transition agro-écologique, c’est aussi savoir dire non aux excès d’hier. Avec le projet Groupe 30 000, Orfée a choisi de s’impliquer pour réduire durablement l’usage des produits phytosanitaires.

Cela passe par la formation, l’échange entre pairs, le test de nouvelles pratiques culturales, le partage de réussites comme d’écueils. Ici, les progrès se font à plusieurs, jamais seuls. Et les Celliers d’Orfée jouent ce rôle de lien, de moteur collectif, en fédérant les énergies autour d’un même objectif : produire autrement, sans compromettre l’équilibre des sols, la santé des vignes et celle des hommes.

Le changement est aussi culturel : il invite à redécouvrir des savoir-faire oubliés, à écouter la terre, à prendre le temps d’observer. Et si cela demande de sortir des automatismes, cela permet aussi de gagner en autonomie, en compréhension et en sérénité.

Fabacée : moins d’énergie, plus de résilience

Depuis 2025, la cave s’est également engagée dans le programme Fabacée, un dispositif national qui aide les exploitations à réduire leur consommation d’énergie, de carburants et d’intrants. Car la sobriété énergétique est devenue un enjeu aussi stratégique qu’éthique.

L’objectif ? D’ici fin 2027, réduire de 15 % les consommations directes (GNR, gaz, électricité) et indirectes (engrais, produits phytosanitaires). Mais derrière les chiffres, il y a des choix : renouveler un matériel plus sobre, optimiser les itinéraires techniques, mutualiser certains outils, prendre le temps d’un diagnostic collectif.

Cela veut dire aussi repenser les chais, la logistique et les transports. Chaque détail compte : mieux isoler un bâtiment, ajuster une température, planifier un déplacement. Ces gestes, répétés à l’échelle de dizaines d’exploitations, finissent par peser. Et par alléger.

Une démarche qui s’inscrit dans le temps long

Ces projets – HVE, agriculture biologique, Groupe 30 000, Fabacée – ne sont pas des cases à cocher sur une plaquette. Ce sont les balises d’un chemin que nous traçons jour après jour. Un chemin qui demande du courage, de la patience et une vision partagée.

Au Celliers d’Orfée, nous savons que le changement ne se décrète pas. Il se cultive. Il se co-construit. Et il s’enracine.

Notre ambition est claire : inscrire durablement des pratiques vertueuses au cœur même de nos exploitations. Pour faire de l’écologie non pas un effort, mais une évidence. Non pas une contrainte, mais une fierté.

Et si nous avançons, c’est parce que nous le faisons ensemble. Grâce à la force du collectif, au lien fort qui nous unit à nos vignerons, à nos partenaires, à notre territoire. Parce que l’avenir ne se décrète pas : il se prépare, un pied de vigne à la fois.

Nos valeurs, notre boussole

Si cette démarche environnementale s’inscrit avec autant de cohérence dans l’histoire des Celliers d’Orfée, c’est parce qu’elle prolonge ce que nous avons toujours défendu. Nous croyons en une viticulture de la patience et du respect. En un savoir-faire qui ne triche pas. En des hommes et des femmes qui transmettent autant qu’ils innovent. Nos valeurs ?

Ces valeurs ne sont pas nouvelles. Elles étaient là bien avant les labels. Elles nous servent aujourd’hui de boussole, pour avancer sans nous perdre. Pour faire du vin, oui. Mais surtout pour faire du lien. Et laisser une empreinte, non pas sur la terre, mais dans les mémoires.